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vendredi 30 juillet 2004


Prévoyantes 


"_ Fais gaffe quand même avec cette histoire.
_ Mais enfin si je n'ai pas ne m'invente pas ma romance d'été comment veux tu que je puisse faire ma dépression automnale?"
Avec Laureen au téléphone.

jeudi 29 juillet 2004



Et tout à coup, un doute : ça tombe pas à peu près pile à la date anniversaire de ma première coucherie avec Alex cette affaire?


Il faut que j'arrête de m'auto-érotiser.  


Lui téléphoner. Prendre rendez-vous. S'habiller. Se changer. Décider de remettre les fringues trempées de sueur. Y aller. Arriver. S'embrasser. Se palper. Boire un verre. Se découvrir. S'intéresser. Manger. Se montrer nos bleus de la veille. Discuter. Ne pas être d'accord. Le convaincre. Etre fatigué. Faire mine de partir. Se faire retenir. S'enlacer. Monter dans sa chambre. S'embrasser encore. Se faire soulever. Atterrir sur son lit. Le déshabiller. Se faire déshabiller. Caresser. Boufffer chaque centimètre de sa peau. Etre écrasé par son corps. Faire correspondre chaque centimètre de sa peau avec chaque centimètre de la mienne. Le laisser me travailler trop rudement les seins. Se faire dévorer les aisselles. Lécher son crane. Avaler son menton. S'arracher la peau avec nos cheveux ras. Baiser. S'amuser de ses rires. Etre recouvert de sueur et de bave. Aimer cela. Jouir bruyamment. Récupérer doucement. Le laisser lécher la sueur qui séche. Se cramponner l'un à l'autre. S'endormir avec son souffle dans mon cou. Etre réveillé dans la nuit par son érection. Baiser. Se rendormir jambes emmélées. Se réveiller de nouveau. Profiter de nos corps en sueur. Se frotter. S'endormir lové contre son dos. Se réveiller définitivement. Baiser une dernière fois avec violence. Regarder le sperme sécher sur ses poils roux. S'en amuser. Le laisser descendre faire le café. Prendre une douche. Le regarder manger du muesli en souriant. Fumer une clope dans un fauteuil. Reboire un café. Sortir. S'embrasser une dernière fois dans la rue. Promettre sans trop y croire de se revoir. Rentrer. Se changer. Partir travailler. Gémir doucement dans le bus. Etre fatigué. Sentir peser sa queue et ses couilles. Avoir la peau du visage irritée. Avoir mal aux seins. Avoir mal aux aisselles. Avoir mal au dos. Avoir mal aux jambes. S'en réjouir.

mercredi 28 juillet 2004


Idiote romantique à grosse libido. 


Je sors de chez Pascale trop tard pour être raisonnable. En descendant la rue d'Avron, je téléphone à Laureen afin de lui dicter le post précedent, blablate avec elle en attendant d'arriver vers Nation. Terre plein central, personne, je décide de fumer une clope puis de bouger. Un mec chelou, crane rasé, immenses rouflaquettes rousses, gilet de grand-père, grosses lunettes translucides orange, arrive à vélo. Je ne pense pas me faire sauter par ce mec trop stylé, trop pédale parisienne, trop. Je grimpe néanmoins vers la statue, il est allongé dans l'herbe, sur le dos, jambes écartées. je m'assieds sous la statue, nous nous matons, il se tripote. Je m'allonge, mate le ciel, fini ma clope, me dit que je ne peux décemment pas dormir sur le terre plein central, suis trop crevé pour rentrer. Je l'attend, il arrive, je le regarde. Ses pieds sont à trois centimètres de mon visage, j'ai une furieuse envie de lui sucer les orteils, il me tripote avec le plat de sa pompe, j'embrasse ses mollets, nous sommes parti pour trois heures de baise intensive, acrobatique et exhibo. Je revois son cul ferme, bien tendu vers l'arrière, son pantalon sur ses chevilles pendant qu'il me suce, le contenu de mes poches qui se répand au sol, la manière folle qu'il avait de me retenir au dessus du vide en m'enculant. Je pense "nous sommes des machines à donner du plaisir". Il est peintre, américain, donne des cours d'anglais, me demande d'où peut sortir un mec comme moi, ne croit pas mon existence possible. Nous sommes impudiques et indéscotchables. J'aperçois deux mecs assis le cul dans l'herbe qui nous matent, exactement comme dans un peep-show, la vitre en moins. Nous continuons, le socle de la statue nous sert de scène. Nous sommes indécents de bonheur. 5 heures je décide qu'il est temps de stopper, nous récupérons nos affaires éparses, j'ai perdu une bague et bien entendu j'y vois un signe, Nous allons nous asseoir sur un banc, recommençons à nous rouler des pelles. Je l'encule une dernière fois, lui coincé entre le dossier du banc et mon corps, ses jambes sur mes épaules. Il me dicte son numéro de téléphone tout en me nettoyant la queue. Nous nous quittons avec difficultés. Je rentre chez moi en soupirant., n'ose pas ouvrir mon carnet pour ne serait-ce que regarder son numéro, bande sous mon bureau de secrétaire intérimaire pistonnée en écrivant ce post, annule le repas chez mère-grand histoire de pouvoir remetre ça ce soir....


Direct live. 


Je crois que l'intellectualisme redevient à la mode.
Seul dans la rue.

mardi 27 juillet 2004


Cette putain d'inépuisable béatitude malgrè tout. 


Il faut absolument que je me souvienne de cette espèce de fierté idiote liée au fait de n'avoir qu'une demie baguette de pain à manger hier midi à aneth.net. Le ciel gris. La pédale aux 17 piercings à l'oreille. Le gras con qui me double en rentrant dans la boulangerie où il y 3 clients. L'abscence de métro entre saint jacques et place d'italie, la présence de l'appartement d'Ullrich juste sur ma droite. Les secrétaires idiotes, leurs cheveux effilés et teints dans toute les nuances du brun au rouge. Les micros siestes à répétition jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le recherche de radios respectables sur i tune, le jeu idiot avec les boutons de volume qui font piut piut .L'idée de la faim. Ce nuage de fumée et de café qui me cache. Le bus de remplacement avec cette fille qui semble persuadée que je cherche à lui toucher les fesses alors que nous somme juste serrés. Les pellicules sur mon mauvais tee-shirt de pédale zippé à manches longues. Julie qui m'attend sur un banc devant une benne à ordures avec des cerises et de la badoit diabolique à la main. Son bronzage. Laureen qui débarque les bras chargés de bouffe, de bières, de shit. La soirée agréablement molle. Les jeux de mots idiots sur ma sexualité précoce. Les histoires de famille. Le passage en revue des ragots avec Julie. Laureen qui s'endort doucement dans le froid. Le guide du routard qui décerne à Tabarka la palme du tourisme sexuel tunisien. Duras qui gromelle en fond sonore. Se coucher tôt. Se lever tôt. Je suis une secrétaire intérimaire pistonnée.





mercredi 21 juillet 2004


Y'a quand même des choses fantastiques dans la vie. 


J'ouvre la porte cochère, Britney arrête d'hurler que je suis toxique. Un signe.


dimanche 18 juillet 2004



8h11,  j'hurle sur le répondeur de Laureen qu'elle ne réussira pas sans moi, que pour rien au monde je n'habiterais dans l'Oise, que je suis un enfant capricieux. Je suis ivre. Ca faisait longtemps.

jeudi 15 juillet 2004


"Il s'est fait arréter pour rétention d'armes" 


... hurlé par un des connards d'espèce de Jean-Christophe de merde portant un tee-shirt trop large avec une inscription délavée "six feet under" lors du déballage de leurs anecdotes absurdes lues sur Max ou sur un quelconque site idiot à l'autre bout du Japonais où j'étais en train de diner en tête à tête, charmant quoique mou du cul, avec Alex.

(Hum constructions dangereuses comme je vous aime.)

lundi 12 juillet 2004


Phrase idiote du jour 


Dans la cuisine face au pot d'aubergines confites nommées Sabra je ne peux pas m'empêcher de me demander à voix haute "et Chatilla"?

dimanche 11 juillet 2004


Direct Live 


Laureen dit "je suis toujours chez ce pote", j'entends "je suis toujours sur ce spot".
Chez Alex/Régis


samedi 10 juillet 2004


Merci 


"Si je meurs pendant que tu es en Inde ne te sens pas obligé de revenir, quoi, moi perso, je m'en fous. De toute façon il n'y aura pas d'enterrement mon corps est pour la science qui brulera après utilisation ce dont elle n'a plus besoin. Et quand à l'héritage ta soeur peut se charger de régler ça et de toute façon entre nous c'est une affaire de gens vivants". C'est en gros ce que m'a dit mère-grand hier soir avant de montrer les photos de ses différents fiancés.
On ne m'a jamais aussi bien dit enjoy. Je m'en sens presque culpabilisé.

vendredi 9 juillet 2004


Contrôle Altesse. 



mardi 6 juillet 2004



Rouge avec la peau qui pèle et des petites cloques charmantes. J'avais juste oublié que j'étais allergique au soleil.

lundi 5 juillet 2004


Week-end bucolique 


J'ai gagné des coups de soleil, une cartouche de clopes, une nouvelle expression idiote (tu style ma vie les coiffeurs Saint Karl campagne de pub de 1989), un massage complet, une nouvelle invitée pour le réveillon en Inde et le droit de partciper en tant qu'objet à une vente aux esclaves. Merci les meufs.

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