mardi 27 juillet 2004
Cette putain d'inépuisable béatitude malgrè tout.
Il faut absolument que je me souvienne de cette espèce de fierté idiote liée au fait de n'avoir qu'une demie baguette de pain à manger hier midi à aneth.net. Le ciel gris. La pédale aux 17 piercings à l'oreille. Le gras con qui me double en rentrant dans la boulangerie où il y 3 clients. L'abscence de métro entre saint jacques et place d'italie, la présence de l'appartement d'Ullrich juste sur ma droite. Les secrétaires idiotes, leurs cheveux effilés et teints dans toute les nuances du brun au rouge. Les micros siestes à répétition jusqu'à trois heures de l'après-midi. Le recherche de radios respectables sur i tune, le jeu idiot avec les boutons de volume qui font piut piut .L'idée de la faim. Ce nuage de fumée et de café qui me cache. Le bus de remplacement avec cette fille qui semble persuadée que je cherche à lui toucher les fesses alors que nous somme juste serrés. Les pellicules sur mon mauvais tee-shirt de pédale zippé à manches longues. Julie qui m'attend sur un banc devant une benne à ordures avec des cerises et de la badoit diabolique à la main. Son bronzage. Laureen qui débarque les bras chargés de bouffe, de bières, de shit. La soirée agréablement molle. Les jeux de mots idiots sur ma sexualité précoce. Les histoires de famille. Le passage en revue des ragots avec Julie. Laureen qui s'endort doucement dans le froid. Le guide du routard qui décerne à Tabarka la palme du tourisme sexuel tunisien. Duras qui gromelle en fond sonore. Se coucher tôt. Se lever tôt. Je suis une secrétaire intérimaire pistonnée.