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mercredi 28 juillet 2004


Idiote romantique à grosse libido. 


Je sors de chez Pascale trop tard pour être raisonnable. En descendant la rue d'Avron, je téléphone à Laureen afin de lui dicter le post précedent, blablate avec elle en attendant d'arriver vers Nation. Terre plein central, personne, je décide de fumer une clope puis de bouger. Un mec chelou, crane rasé, immenses rouflaquettes rousses, gilet de grand-père, grosses lunettes translucides orange, arrive à vélo. Je ne pense pas me faire sauter par ce mec trop stylé, trop pédale parisienne, trop. Je grimpe néanmoins vers la statue, il est allongé dans l'herbe, sur le dos, jambes écartées. je m'assieds sous la statue, nous nous matons, il se tripote. Je m'allonge, mate le ciel, fini ma clope, me dit que je ne peux décemment pas dormir sur le terre plein central, suis trop crevé pour rentrer. Je l'attend, il arrive, je le regarde. Ses pieds sont à trois centimètres de mon visage, j'ai une furieuse envie de lui sucer les orteils, il me tripote avec le plat de sa pompe, j'embrasse ses mollets, nous sommes parti pour trois heures de baise intensive, acrobatique et exhibo. Je revois son cul ferme, bien tendu vers l'arrière, son pantalon sur ses chevilles pendant qu'il me suce, le contenu de mes poches qui se répand au sol, la manière folle qu'il avait de me retenir au dessus du vide en m'enculant. Je pense "nous sommes des machines à donner du plaisir". Il est peintre, américain, donne des cours d'anglais, me demande d'où peut sortir un mec comme moi, ne croit pas mon existence possible. Nous sommes impudiques et indéscotchables. J'aperçois deux mecs assis le cul dans l'herbe qui nous matent, exactement comme dans un peep-show, la vitre en moins. Nous continuons, le socle de la statue nous sert de scène. Nous sommes indécents de bonheur. 5 heures je décide qu'il est temps de stopper, nous récupérons nos affaires éparses, j'ai perdu une bague et bien entendu j'y vois un signe, Nous allons nous asseoir sur un banc, recommençons à nous rouler des pelles. Je l'encule une dernière fois, lui coincé entre le dossier du banc et mon corps, ses jambes sur mes épaules. Il me dicte son numéro de téléphone tout en me nettoyant la queue. Nous nous quittons avec difficultés. Je rentre chez moi en soupirant., n'ose pas ouvrir mon carnet pour ne serait-ce que regarder son numéro, bande sous mon bureau de secrétaire intérimaire pistonnée en écrivant ce post, annule le repas chez mère-grand histoire de pouvoir remetre ça ce soir....

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