mercredi 31 mars 2004
Là ça va commencer à être réellement impossible financièrement. Si en plus mère-grand me coupe les vivres et que les facture continuent à s'accumuler sans même que j'ouvre les envellopes, l'horreur absolue devrait arriver mi-avril. Tiens le 21 ce sera super fort au niveau du symbole qui ne veut rien dire.
mardi 30 mars 2004
Je reste un sale gosse quand même
Il me reste le souvenir du putain d'air réjoui de Denis lorsqu'il me dit hier entre deux verres qu'il trouve assez drôle de me voir veiller sur Alex. Cette inversion des rôles l'amuse lui qui a passé des années à me protéger, à tenter de m'empécher d'hurler et de me jeter par terre dans les soirées. Il veut quoi ? Que je le plaigne? Je lui rappelle assez séchement son statut de victime constante, conclu sur un "pauvre con". Nous partons tous boire des verres dans un bar.
Flou.
Je le rappelle vers 3h30 pour lui demander pourquoi je suis seul, ivre et sans souvenir des 3 dernières heures au fin fond du 5ème arrondissement. Il me dit ne pas savoir, de rentrer me coucher. Rebellitude à trois boules, je pars chez le gros maso.
Ce matin Denis me rappelle pour savoir si je suis bien rentré : il s'inquiète.
lundi 29 mars 2004
Dimanche
Une journée où j'aime les gens, enfants compris.
dimanche 28 mars 2004
Un makrout ma choute?
J'ai repris mes activités S/M hier soir avec un plaisir non dissimulé. Je suis tombé sur un maso hystérique. Absolument parfait, 5 heures de grand n'importe quoi. J'en suis heureux (ben oui). Juste un truc le mec faisait beaucoup plus vieux que moi; il avait un sourire bizarre et une calvitie; il était gros; il était d'origine Tunisienne. J'suis pas sur de trouver ça très sain de torturer un ersatz de mon premier amant. Il reste des trucs à régler. Vite du taf, vite l'analyse.
Noté en rentrant sur un carnet ce matin à 8h42 : "je ne suis qu'une zone érogène"
samedi 27 mars 2004
REWIND
Alors juste les trucs importants :
mercredi 17 :
Missy me dis qu'elle ne supporte pas la pluie. France me raconte la vie de Diego.Je traine le chariot à roulettes , cherche le stand h67.
Madonna, Britney, christina (oui pas de majuscule pour elle je suis une idiote je vous le rappelle) et Missy me conseillent de changer de station de radio. Je traine le chariot à roulettes en me dandinant. Nina me dit que nous n'irons plus en discothèque à New-York. Les spices m'expliquent qu'elles veulent zigazig ah. H67 ok. Ah non c'est d180/e181.
Jennifer essaie de me persuader qu'elle n'a pas changé. Je traine toujours mon putain de chariot, ça commence à faire lourd. Brigitte est passée à côté de l'amour. Sarah se demande si elle doit aller à son rendez-vous en talons hauts, Ru me hurle que je ferais mieux de travailler. La manière dont je tourne du cul est anti-naturelle au possible, mes chaines font du bruit, je suis voyante, je suis vulgaire, je suis une pouffe, je pars en vacances mais le hall d'embarquement est loin.
Britney m'explique que je suis toxique, Sylvester me crie que je le fais se sentir plus que réel.
D180/e181 je pose mon chariot, commence à décharger les cartons. Je suis manutentionnaire sur le salon du livre. Même pas honte.
dimanche 21 :
Mes premiers mots de la journée en ouvrant les yeux sur le canapé d'Alex (à mes pieds une bouteille de martini blanc) : "une journée blanche" puis "une journée citoyenne". Je pars comme un voleur, défoncé, après le troisième café (as usual).
Plus tard en rentrant à pied je note la fermeture du rangers.
Plus tard encore "j'ai mis ma cervelle à la poubelle".
Et pour finir "une journée où je n'aime pas les enfants".
Noté sur le carnet noir offert par Julie : "PROUD" (de quoi je ne sais pas).
lundi 22 :
Je découvre le degré zéro de la sexualité épanouie. Je fais des dials de cul et du sexe cam to cam.