mardi 30 mars 2004
Je reste un sale gosse quand même
Il me reste le souvenir du putain d'air réjoui de Denis lorsqu'il me dit hier entre deux verres qu'il trouve assez drôle de me voir veiller sur Alex. Cette inversion des rôles l'amuse lui qui a passé des années à me protéger, à tenter de m'empécher d'hurler et de me jeter par terre dans les soirées. Il veut quoi ? Que je le plaigne? Je lui rappelle assez séchement son statut de victime constante, conclu sur un "pauvre con". Nous partons tous boire des verres dans un bar.
Flou.
Je le rappelle vers 3h30 pour lui demander pourquoi je suis seul, ivre et sans souvenir des 3 dernières heures au fin fond du 5ème arrondissement. Il me dit ne pas savoir, de rentrer me coucher. Rebellitude à trois boules, je pars chez le gros maso.
Ce matin Denis me rappelle pour savoir si je suis bien rentré : il s'inquiète.