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samedi 11 juillet 2009


en vrac, jeté. encore ivre de la veille. 


Je suis d'une très grande tristesse. j'ai passé une soirée avec Timothy. Comme avant. Un condensé de vie. Ni avec toi, ni sans toi. Je l'aime. Je casse les vitres. (genre en résumé)

"J'aime beaucoup Catherine.
Elle t'aime beaucoup aussi. Mes amis t'aiment beaucoup.
Ils me manquent tout de même.
Oui mais ce sont mes amis."

HAAAAAA. HAAAAA. HAAAAAA.

"J'ai passé une année vide. Je ne me souviens de rien sauf de la cité Aubry. Trop de focus pour avoir une vie personnelle"

"Tu me manques, je suis malheureux sans toi mais plus jamais".
Il offre puis il reprend dans la même phrase. Comme d'habitude.

Cicatrice, contention, self harming.

Sa barbe, rousse et blanche, ses yeux, son élégance, la facilité, la finesse de son corps, ses blagues nazes. La classe internationale.


T-I-M-O-T-H-Y P.

T-I-M-O-T-H-Y P.


J'ai été Madame P. J'en suis fier. Ca peut me manquer par moment. Pas tout le temps. Pas certain. Ce matin. Hier soir. Je suis redevenu cette personne pour une soirée. Compréhension absolue. Entente magnifique.

La fuite hurlante, le vélo naze. Il a perdu 4 paire de lunettes, un vélo, un tombereau de thunes, ses histoires de cul sont compliquées, il boit trop, s'engueule avec les gens dans la rue, traine au bois de Vincennes, a failli tomber amoureux d'un mec de 35 ans anorexique et alcoolique mais finalement c'était trop compliqué, n'a toujours pas réglé ses histoires d'appartement, est triplement locataire, pas propriétaire, hurle, ne veut pas, crie que si. Je crois qu'il m'aime encore. Je lui ai fait beaucoup de mal mais du bien aussi.

Il est magnifique, désinvolte, d'une aisance déconcertante. L'élégance tout simplement.

Je suis passé à côté de l'amour hurle Brigitte.

Comme des envies d'avoir mal. J'écrase le miroir sur mon front. Je le casse sur mon front. Pas de cicatrice. Facile.

Il est beau, je suis beau, nous sommes beau. Le couple ultime et improbable. La souffrance de cette perte. Pas résolue. Pas réglée . Compliquée.

S'il y a encore du conflit peut-être il y a encore de l'amour. L'impossibilité de ça. L'amour.

Je ne me déteste pas. Je n'ai pas gagné, je n'ai pas perdu. C'est au-delà. Ailleurs

Je l'aime encore. J'ai encore de l'alcool dans le sang.



Puis cet appel que je n'aurais jamais du passer. Un sos. De l'apaisement, du réconfort. Une utilisation. Une prise d'otage dégueulasse.



"Je vous embrasse,prenez soin de vous et bon courage." Une femme au téléphone dans la rue pendant que je tape ce post.

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