mercredi 22 septembre 2004
Je dis ça, je dis rien.
"... et puis, là-dessus, le 2 novembre, mon père meurt. Donc je téléphone à JME, le responsable de la fameuse rubrique, et je lui dis : voila j'avais trop de mots, il allait falloir que j'en supprime tellement j'avais de choses dans la semaine, et puis là, je vous appelle parce que, en fait, j'aurais seulement cinq mots. Le deal c'est 8 500 signes, dans ma première version j'en avais 10 500, il m'avait dit le matin d'en supprimer 500 et là, je lui téléphone pour lui dire : voila, je vous appelle parce que, en fait, je veux seulement 5 mots; je veux seulement écrire : 2 novembre deux points mon père est mort. Et là je commence à sentir le malaise du journaliste devant la page blanche..."
Christine Angot . Entretiens franc-cul blabla...