dimanche 8 août 2004
Bons baisers de Paris.
Deux jours enfermés à tenter de me confondre avec mes draps, à devenir un oreiller, à décider que non je n'ouvrirai pas cette bouteille de blanc qui se morfond au frais, à me demander comment payer le loyer, à ne pas déposer ce chèque d'aneth.net, à m'abrutir de télé et de jeux vidéos idiots.
De la dernière sortie je retiens :
"Que peut-il y avoir de plus vulgaire qu'un mec avec des pantacourts propres, des mules large bande en cuir, un tee-shirt sans manche (le débardeur 2004), une casquette de grand-père relookée en blanc, un lecteur mp3 au cou, un brillant à l'oreille et un sourire blanc sur son visage bronzé?"
Et sinon aujourd'hui:
"Les nouveaux locataires ont mis des géraniums aux fenêtres de l'ancien appartement d'Alex et de son mari."
En allant chez Alexandre /Régis/Laureen/Nawel/le refuge de l'été.
Je suis chez chez Alexandre /Régis/Laureen/Nawel/le refuge de l'été, fume un joint, surfe. Nawel dort, Laureen et Alexandre sont partis préparer leurs vacances dans un village punk cévenol, le soleil tape sur la terrasse, je relis "Génie Divin".