mercredi 12 mai 2004
Rencontres artistiques en appartement... mon cul oui.
Intallation des expos super chiante avec le connard qui nous reçoit (et qui bosse pour la postérité). Ereintés et un peu furieux de l'arrogance de notre hôte, nous décidons avec Pascale de nous bourrer la gueule. Michel nous rejoint, Denis décline. Nous buvons. Trop. Nous sortons bien entendu torchés du bar. Je crois avoir perdu mon argent mais non. Pars à Nation (me fait déposer?), ramène un mec avec les mains les plus sales que j'ai vu depuis longtemps, chopons une bouteille de vin sur le chemin. Arrivé chez moi la lumière me fait dire que non désolé mais ce soir je ne couche pas avec un clochard. Il part en emportant le vin, ça me fait rire.
Sorti du lit en vrac, réveillé par Alex qui me demande le programme de la soirée. J'anonne un truc plein de fautes, reçoit donc un truc à refaire, corrige par mail, me speede afin de finir la revue pour le soir même. Plus de cd, impossible de graver, je cours vite, vite, je grave, Denis me stresse en me rappelant que je suis en retard, bien sur l'ordi plante. Je cours, retrouve Denis qui continue à me stresser, l'engueule, décide de l'appeler la mauvaise pour la soirée. Le mec nous merde les impressions, nous recommençons, sommes réellement en retard. Denis note des fautes dans le programme, j'ai bien sur gravé les documents non corrigés. Nous sommes dans la merde, fonçons pour arriver avant les invités. Trop tard. Le nom du connard qui nous reçoit (et qui trouve Giotto érotique) est passé à la trappe sur les programmes, nous les jetons. La revue n'est pas présentable en l'état. J'ai tout merdé. Pas grave.
Première lecture hésitante, soirée qui commence un peu guindée, je crains pour la suite, inutilement. Tout s'enchaine tranquillement même le set de rock pourri. Alex me montre ses nouveaux ongles, me tripote le cul, s'est remis à boire. Je ne suis pas content, m'inquiète. Je descends à mon tour tout ce qui passe à ma portée, fume. Jackie me colle, parle trop près de mon visage, forge une intimité non désirée. Je surveille Alex du coin de l'oeil, note que le connard qui nous reçoit (et qui n'aime pas les artistes conceptuels) s'active et range tout le boxon. Je m'y colle histoire de me donner bonne conscience. La soirée s'achève doucement, je cherche du vin partout, m'embrouille avec des amis du connard qui nous reçoit (et qui ne veut pas que l'on photographie ses oeuvres). Subit les questions chelous sur la sexualité d'Alex puisque j'ai "couché plein de fois avec" (??). Nous partons, je suis limite désagréable avec nos hôtes ces connards de bourgeois de centre gauche.
Retour au bar, le même que la veille. Nous nous congratulons, décidons de s'y remttre vraiment, prochaine en juin si tout va bien, bla bla bla. Je bois trop, taxe des sous à Pascale. Subit les questions idiotes du nouveau mec de Jackie. M'inquiète sur la violence sourde qui l'anime.
Taxi, rebeu, bières, maison.
Denis mange nerveusement les madeleines qu'il s'est acheté, ça m'insupporte. Je déteste sa façon compulsive de manger des patisseries industrielles. Je le jette, m'endors tout habillé avec une bière à la main. Alex me tire du lit histoire de chier sur le connard qui nous a reçu (et qui n'aime le rock qu'en version acoustique). Je suis trempé, mon lit aussi, la canette est incrutée dans ma hanche.